Une Ukrainienne veut sauver sa famille
TVA Nouvelles
Une Québécoise qui a grandi en Ukraine veut « sauver » sa famille, qui a fui la guerre et qui pourrait se trouver à court de sous pour survivre en Bulgarie en attendant ses visas pour venir au Canada.
« Je ne peux pas arrêter la guerre, mais je peux sauver ma famille », lance Mariya Arakelyan, âgée de 42 ans, qui vit à Granby. Ils veulent venir ici, ils veulent être en sécurité. »
Au Québec depuis 2015, la femme qui a grandi en Ukraine a vécu les dernières semaines dans l’angoisse. Pris par surprise par la guerre, les sept membres de sa famille ont réussi à fuir le pays mercredi dernier.
« Ça a été le chaos quand la guerre a commencé, personne ne savait quoi faire », raconte-t-elle.
Puisqu’il a trois enfants d’âge mineur (17, 15 et 7 ans), son frère, ingénieur de 46 ans, Aram Arakelyan, a eu le droit de quitter le pays sans devoir rester pour se battre.
Avec sa femme, ses enfants et ses parents de 71 et 73 ans, le groupe qui demeurait à Dnipro a atteint la Moldavie, mercredi. Le trajet prend normalement 10 heures, mais ils ont mis deux jours pour s’y rendre en voiture, et deux autres jours pour traverser la frontière.
« C’était un cauchemar avec les enfants dans l’auto, raconte-t-elle. Chacun vit le stress différemment. Le plus jeune demandait ce qu’il allait faire sans ses jouets. »
Après être passés en Roumanie, ils ont trouvé un logis à Varna, en Bulgarie.
« C’était le pays le plus proche où ils pouvaient trouver un appartement abordable. Partout, tout coûte très, très cher », dit Mme Arakelyan, qui a un fils de 17 ans.