Une semaine après l’évacuation, les Baieriverains trouvent de nouveaux repères
Radio-Canada
Les dizaines d'évacués de La Baie commencent tranquillement à souffler une semaine après qu'ils aient dû quitter leur domicile en raison d'un risque de glissement de terrain. Si certains ont réussi à se trouver un nouveau logement, d'autres croient que la situation aurait dû être gérée différemment.
La poussière commence à retomber pour Jonathan Ouellette.
Ça commence à descendre ouais. L'énergie est là. Première nuit de sommeil hier au complet, ça a vraiment fait du bien, dit-il dans un soupir de soulagement.
Une semaine après avoir été forcé de quitter son domicile, il a emménagé dans un 3½ à Chicoutimi.
Moi c'est un logement qu’un de mes amis avait déjà puisque cette année il n'avait pas loué donc il a dit : "Jonathan, viens ! Il est tout meublé, tout au complet".
Même si la dernière semaine a chamboulé son quotidien, il se dit satisfait de la gestion de crise.
Comme dans toute situation de panique, au début, ça à l'air totalement désorganisé parce qu'il y a d'autres d'informations qui rentrent, qui sortent, des mauvaises informations, des bonnes informations. C'est normal au début donc il ne faut pas trop paniquer.
Mais d'autres évacués auraient préféré que ça se passe autrement. Marie-Antoinette Simard âgé de 98 ans habite depuis 70 ans dans une maison tout juste à la limite de la zone d'évacuation.
« Ils nous ont réveillés et puis je pensais que c'était un cauchemar, je pensais que je rêvais. »