Une saison sous le signe de la continuité à prévoir pour les Raptors
Radio-Canada
Ne vous attendez pas à ce que les Raptors de Toronto remportent les grands honneurs cette année. L'équipe n'est pas outillée pour répéter son exploit de 2019. Pas tout de suite, en tout cas. Le président Masai Ujiri en a fait l'aveu il y a trois semaines.
Avec un noyau de jeunes joueurs excitants et leur éternel statut de négligés, les Raptors devraient toutefois connaître une autre belle saison dans la Ville Reine, de quoi mettre le reste de la NBA en alerte. Ils pourraient bientôt être de retour au sommet.
Les Raptors ont connu une bonne saison, meilleure que celle que leur prédisait la majorité des experts.
Les représentants de la Ville Reine ont conclu leur campagne au 5e rang dans l'Association de l'Est avec un dossier de 48 victoires et 34 revers et ont participé aux séries éliminatoires. Ils ont toutefois été éliminés au premier tour par les 76ers de Philadelphie.
Le résultat était fort satisfaisant étant donné le cauchemar qu'ils avaient vécu un an plus tôt. Ils étaient alors expatriés en Floride à cause de la pandémie.
Qui plus est, le joueur qu'ils ont sélectionné au quatrième échelon du repêchage cette année-là, Scottie Barnes, a si bien réussi à sa première saison chez les professionnels qu'il a été nommé recrue par excellence de la NBA, faisant rêver les partisans de l'équipe.
Le meilleur joueur des Raptors, Pascal Siakam, a aussi été nommé dans la troisième équipe d'étoiles de la ligue. Cela confirmait son retour parmi l'élite du circuit Silver après une année difficile.
Alors que la grande vedette Kevin Durant et plusieurs gros noms comme Rudy Gobert, Donovan Mitchell et Dejounte Murray se sont tous retrouvés sur le marché des échanges au cours de la saison morte, la direction des Raptors a résisté à la tentation d'altérer son plan en bouclant une transaction majeure cet été.
L'état-major de l'équipe torontoise n'a pas non plus frappé de grands coups sur le marché des joueurs autonomes. Toronto n'a fait que prolonger les vétérans Chris Boucher et Thaddeus Young, en plus de mettre sous contrat le vétéran Otto Porter fils.