Une saison parsemée d’embûches pour les Lions
Radio-Canada
Les joueurs des Lions de Trois-Rivières ne s'en cachent pas, cette toute première saison a été difficile à bien des égards. Malgré tout, ils estiment que l’organisation peut ajouter la mention succès à son bilan de fin d’année.
Quand tu penses que tu as tout vécu, des fois, il en reste encore à voir!, rigole l'attaquant Anthony Nellis.
La pandémie et les blessures ont perturbé les activités de toutes les organisations sportives, des ligues mineures jusqu’à la LNH. De nombreux joueurs des Lions ont dû faire la navette entre la ECHL et la Ligue américaine de hockey à plusieurs reprises durant la saison. C’est la réalité de ce circuit, mais cette année, les Lions ont été contraints d’utiliser un impressionnant total de 87 joueurs.
Oui, ça a été difficile à certains moments. Il fallait inclure les gars, même s’ils venaient avec nous pour une journée seulement. Ce qui nous a aidés, c’est qu’on sentait qu’ils voulaient vraiment venir jouer pour les Lions, explique le défenseur Mathieu Brodeur.
N’empêche qu’il est difficile de former une chimie avec un tel roulement de personnel.
À la fin du mois de décembre, quelques joueurs ont contracté la COVID-19 alors que l'équipe se trouvait aux États-Unis. Il fallait rentrer au pays sans risquer de contaminer le reste de la formation qui voyageait en autocar.
On a dû revenir en U-Haul. Disons que ça nous fait beaucoup de choses à raconter autour d’un feu… il s’en est passé des choses cette année, ajoute Mathieu Brodeur en riant.
Ce fut ensuite l’hécatombe. Le virus a frappé de plein fouet l’équipe… tout comme le Québec en général. Alors qu'ils enchaînaient enfin les victoires, les règles sanitaires imposées par le gouvernement les ont forcés à disputer leurs matchs locaux à huis clos.
À mon premier match, il n’y avait aucun spectateur… même qu’on a dû changer de patinoire après la période d’échauffement, parce qu’il y avait des problèmes avec la glace. Disons que ça a été un peu spécial, se souvient William Leblanc.