Une saison des sucres « dans la moyenne » au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie
Radio-Canada
Les acériculteurs gaspésiens et bas-laurentiens ne s'attendent pas à une saison des sucres historique en raison du début tardif des coulées, mais la première moitié du mois d'avril s'avère tout de même satisfaisante dans les érablières.
Depuis sept ou huit jours, on a eu de belles coulées avec un taux de sucre dans l’eau assez élevé, explique le président des Producteurs et productrices acéricoles du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Justin Plourde.
Ça nous permet de rattraper le retard accumulé en mars parce que les coulées ont été assez timides, ajoute-t-il.
Heureusement, le temps froid qui perdure permet de maintenir la qualité de l’eau d’érable et d’éviter que le goût du sirop d’érable devienne corsé trop rapidement.
Présentement, on est capable de produire un sirop de qualité parce qu’on a des températures un peu plus froides que la moyenne, affirme Justin Plourde, lui-même acériculteur au Témiscouata.
La première moitié de la saison est aussi satisfaisante en ce qui concerne le volume d'or blond produit.
« Ça ne sera peut-être pas une saison record, mais si la tendance se maintient ça devrait être une bonne saison. Actuellement, on est dans la bonne moyenne. »
De son côté, le propriétaire de La maison de l'érable de Cascapédia–Saint-Jules qualifie la saison des sucres 2022 d'ordinaire.
Par rapport à ma production de l’an dernier, j’ai une quarantaine de barils de retard, mais l’an passé on avait terminé le 19 avril, explique Jeannot Leblanc.