Une réouverture plus qu’attendue pour les centres récréatifs
Radio-Canada
Après les restaurants, les spas et les gyms, ce sera au tour des centres récréatifs de pouvoir rouvrir leurs portes lundi. Les propriétaires de l'entreprise O-Volt, à Sherbrooke, attendent ce moment avec impatience. Ils disent cependant vivre avec un boulet financier important en raison de la dette accumulée pendant la pandémie.
Plus jeune, Jean-Martin Cyr faisait de la compétition de trampoline. Karine Bibeau , de son côté, était mordue d'escalade. Il y a quatre ans, le couple a donc décidé d’investir toutes leurs économies pour ouvrir le Centre récréatif O-Volt avec deux autres actionnaires.
J’ai travaillé à peu près 20 ans dans le domaine de l'ingénierie spatiale. Je "designais" des composantes de satellites, et Karine avait sa clinique d’ostéopathie. On a tout lâché pour venir ici, raconte M. Cyr.
Leur entreprise a été durement touchée par la valse d’ouvertures et de fermetures engendrée par la pandémie.
On a un taux d'endettement supérieur au taux d'endettement qu'on avait quand on a ouvert nos portes, se désole Jean-Martin Cyr.
« On a un boulet financier à traîner qui va laisser des cicatrices et des traces pendant vraiment longtemps. »
Le couple a rempli des demandes d’aides d’urgence fédérales et provinciales.
S’il n’y avait pas eu cette aide-là, c’est sûr et certain qu’aujourd’hui, on ne se parlerait pas. L’entreprise, ce serait un local qui serait vide. C’est sûr qu’on aurait fait faillite. Ça nous a permis de soutenir, mais ça reste que, malgré les aides, il y a une grosse partie qui est en prêts et en dettes, souligne Jean-Martin Cyr.
Pour traverser les mois et les années à venir, le couple espère que les aides gouvernementales vont rester disponibles.