Une prime non versée aux infirmières des soins intensifs cause la frustration
TVA Nouvelles
Les infirmières des soins intensifs de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont sont en colère parce que de mai 2020 jusqu’au 5 septembre dernier, elles pouvaient recevoir une prime allant jusqu’à 1000 $ par mois pour soigner des patients atteints de COVID, mais cette prime leur a été retirée pour les inciter à travailler à temps plein parce qu’on manque de personnel.
• À lire aussi: 639 nouveaux cas au Québec • À lire aussi: Pénurie d'infirmières : Nouvelles mesures à l'Hôtel-Dieu de Lévis Si cette prime a été retirée aux infirmières des soins intensifs, on continue de la verser au personnel des urgences, d'obstétrique, de chirurgie et de médecine, ce qui sème la consternation. «Ça ne nous encourage pas à travailler plus du tout», se désole une infirmière. «On a besoin d’avoir une petite récompense comme tous les autres. On vit présentement une grosse crise et c’est très difficile.» «Pour moi, c’est comme un manque de reconnaissance», dit une autre infirmière. «C’est un manque de respect de tout ce qu’on a fait à la première et deuxième vague.» Selon Denis Cloutier, président du Syndicat des professionnelles en soins de l'Est-de-l'Île-de-Montréal, la situation est inadmissible. «C’est une grande injustice qui est ressentie par ces infirmières-là, ce qui n’aide pas du tout à leur rétention et à l’attraction dans les soins intensifs», explique-t-il. «La première chose, c’est de rectifier cette situation-là Le gouvernement a décidé de maintenir l’urgence sanitaire. Moi, je pense que la prime devrait être versée à tout le monde pendant l’urgence sanitaire, mais aux soins intensifs, le fait que ces gens-là ne l’aient pas en ce moment, c’est démotivant. Ça va au-delà du 1000$ par mois que ça leur rapporte. C’est une question de respect et que ces gens-là ne se sentent pas mis à part.»More Related News