Une première rentrée parlementaire en solo pour Alain Rayes
Radio-Canada
Les travaux reprennent ce mardi à la Chambre des communes et pour Alain Rayes, il s’agit d’une rentrée parlementaire sous le signe de la dissidence et de la nouveauté. Il commencera officiellement à siéger comme député indépendant, après avoir rompu les liens avec le Parti conservateur du Canada (PCC).
C’est en virtuel que le député du Centre-du-Québec débutera la session. Cette option est encore disponible pour les élus et il a décidé de s’en prévaloir, notamment afin de prioriser [les] citoyens de Richmond-Arthabaska lorsque c’est nécessaire.
Je suis content de ne pas y retourner aujourd'hui, de laisser retomber la poussière, a-t-il déclaré mardi en entrevue à l'émission Toujours le matin. Alain Rayes affirme être passé par toutes les gammes d'émotion ces derniers jours.
Alain Rayes a annoncé le 13 septembre dernier qu’il quittait le caucus conservateur, en raison de l’élection de Pierre Poilievre à la tête du parti. Après avoir annoncé qu’il siégerait comme indépendant, le Parti conservateur du Canada a envoyé des messages automatisés aux membres de sa circonscription les poussant à réclamer sa démission. La formation politique s’est par la suite excusée sur Twitter.
Le député de Richmond-Arthabaska affirme qu’il a malgré tout hâte de croiser certains de ses anciens collègues conservateurs pour pouvoir expliquer de façon plus personnelle [sa] décision. Certains d’entre eux n’approuvent pas la façon dont le parti a géré la situation, dit-il.
J’ai bien hâte d’aller voir François-Philippe Champagne et les autres élus de toutes les formations qui m’ont tendu la main pour m’aider, pour jaser, souligne-t-il.
Pour l’instant, Alain Rayes n’a pris aucune décision quant à son avenir politique à plus long terme. J’ai reçu beaucoup [d’appuis] des partis d’opposition, du NPD, du Parti vert, particulièrement, qui m’ont offert leur aide pour tout l’aspect technique, relate-t-il.
Le député fédéral affirme ne pas avoir reçu d’offres claires pour faire le saut dans un autre parti, mais précise que des gens l’ont invité à prendre un café, par exemple.
« J’ai eu des offres pour acheter des cartes de membre de tous les partis politiques, tant provincial que fédéral. »