Une première Journée nationale de la promotion de la santé mentale positive
Radio-Canada
Ce dimanche 13 mars marque la première année de la Journée nationale de la promotion de la santé mentale positive. Après deux ans de pandémie, la santé mentale de milliers de québécois a été particulièrement malmenée.
Selon l'Institut de la statistique du Québec, près de 25 % des répondants du Saguenay-Lac-Saint-Jean de plus de 15 ans attribuent entièrement la hausse de leur anxiété à la pandémie lors d’une enquête menée en 2020-2021.
Dans cette même enquête, près de 59 % des répondants accordent partiellement l’augmentation de leur anxiété à la pandémie.
David Goudreault est le porte-parole de la Journée nationale de la promotion de la santé mentale positive. Il estime que la pandémie aura au moins ouvert le dialogue sur les enjeux de santé mentale.
Il y a eu une prise de conscience collective, on a été très éprouvé par la pandémie, on a tous des gens autour de nous qui ont perdu beaucoup dans cette crise. Nous, ce qu’on désire, c’est garder ce momentum pour dire : la santé mentale, c’est pas juste être en crise ou se faire diagnostiquer. Ce que l’on veut, c’est que tout le monde prenne soin de soi.
David Goudreault a mené des entrevues avec des jeunes, des aînés, des travailleurs en amont de cette journée.
Tout le monde est concerné au cours de sa vie, a rapidement remarqué le porte-parole. Toutefois, il croit qu’il y a des pistes de solutions.
Je pense qu’on sait ce qui nous fait du bien, des personnes qui nous font du bien, des personnes plus aptes à nous aider, à nous développer comme personne. C’est de prendre le temps de les mettre à notre agenda, énumère-t-il pour le volet personnel.
Au volet communautaire, David Goudreault pense qu’il faut rester mobilisé pour demander des options pour la qualité de vie, comme des ressources adéquates, des parcs, des fêtes de quartier, des centres communautaires, des intervenants dans les écoles.