Une première expérience en escrime dans une église à Asquith
Radio-Canada
Le petit village d'Asquith, à 30 minutes à l'ouest de Saskatoon, est un centre important pour l’escrime en Saskatchewan. Au cours des trois dernières décennies, il s’est taillé une belle réputation grâce au succès des athlètes qui sont passés par son club.
Dans le cadre de son Défi 40, la Fureteuse fransaskoise Nicole Lavergne-Smith a eu l’occasion d'assister à un entraînement, en plus de pratiquer le sport pour une première fois.
J’arrive à Asquith, un petit village de 650 habitants, lors d’une belle soirée d’automne.
Geneviève Rosseel, une grande femme avec de longs cheveux roux, m’attend devant ce qui semble être, à première vue, l’église du village. L’édifice appartient cependant à Geneviève depuis trois ans maintenant.
Originaire du Québec, Geneviève a plongé tête première dans le monde de l’escrime il y a 10 ans, à l’âge de 43 ans.
Mes enfants faisaient de l’escrime. Leur entraîneur m’a invité à faire de l’escrime à Laval, près de Montréal, et tout est parti de là. J’ai beaucoup évolué au fil des ans: championne du Québec, championne canadienne… j’ai voyagé un peu, j'ai même participé aux jeux du Commonwealth, explique-t-elle.
Il y a quatre ans, après une rupture, Geneviève avait besoin de renouveau.
Je cherchais un emploi et des amis qui m'ont dit qu'il y avait du travail au gouvernement, particulièrement en Saskatchewan. J'y étais déjà allée quelques fois, je connaissais déjà pas mal de monde, et j’aime l’aventure, alors je me suis dit pourquoi pas?
Elle s'est retrouvée à Asquith, où elle a maintenant un nouveau partenaire de vie, Doug Brecht, le directeur du club d’escrime du village. Geneviève est très impliquée dans le club et a beaucoup aidé avec le développement de l'entraînement paralympique. Leur athlète, Ryan Roussel, revient tout juste des Jeux paralympiques de Tokyo.