Une pénurie de sauveteurs laisse des plages sans surveillance
Radio-Canada
Certaines plages provinciales à l’Île-du-Prince-Édouard ne seront pas surveillées cet été, pour la première fois depuis plus de dix ans, parce que les autorités n’arrivent pas à recruter suffisamment de sauveteurs.
Le service des parcs provinciaux compte de cinq à sept postes de sauveteurs à temps plein vacants.
Certaines plages ne seront pas surveillées tandis que d’autres auront une surveillance réduite, indique le coordonnateur des sauveteurs des parcs provinciaux, Matthew Smith. Par exemple, il n’y aura aucune surveillance à la plage du parc Chelton et il y en aura une les weekends seulement à celle du parc Northumberland.
Les décisions ont été prises en tenant compte des données sur la fréquentation des plages, le nombre d’incidents survenus ces dernières années et la proximité d’autres parcs ayant des sauveteurs, explique M. Smith. Il s’agit d’assurer une surveillance complète et constante du plus grand nombre de plages provinciales possible, selon lui.
Des enseignes seront installées pour informer les baigneurs sur les plages sans surveillance. L’équipement de sauvetage restera disponible sur les lieux.
Moins de formations en matière de sauvetage ont été offertes ces dernières années puisque les piscines étaient fermées à cause de la pandémie, expliquent les autorités provinciales.
L’Île-du-Prince-Édouard espère que plus de sauveteurs seront formés pour éviter une situation semblable l'année prochaine.
Pour sa part, Parcs Canada dit avoir recruté suffisamment de sauveteurs. Les plages des parcs nationaux dans la province auront une surveillance comme d’habitude.
Avec les renseignements de Laura Meader, de CBC