Une Ottavienne doit se rendre à Brampton pour recevoir l’aide médicale à mourir
Radio-Canada
Incapable d’obtenir l’aide médicale à mourir dans sa région, une Ottavienne se rendra à Brampton afin de recevoir le traitement.
Margaret (Maggie) Bristow essaie depuis plusieurs années d’obtenir les autorisations requises pour l’aide médicale à mourir. Cette dernière soutient que l’attente a considérablement réduit sa qualité de vie. La semaine prochaine, elle subira l’intervention dans une autre région, à cinq heures de route.
Mme Bristow décrit sa douleur chronique comme intolérable et paralysante. Elle souffre de fibromyalgie, d'arthrite de la colonne vertébrale, de discopathie dégénérative, de sténose lombaire et plusieurs autres problèmes au dos.
J'ai l'impression que les gens prennent des pics à glace et les enfoncent dans ma poitrine. J'ai l'impression que ma peau brûle sur mon corps 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, illustre Mme Bristow, assise immobile dans son canapé.
Pendant 20 ans, Margaret Bristow a dormi en position assise, raconte-t-elle, en raison de ses maux de dos.
Ces derniers temps, j'ai l'impression que le bas de ma colonne vertébrale va sortir de ma peau, partage Mme Bristow avec la douleur qui se dessine sur son visage.
Margaret Bristow a œuvré dans l’industrie de l'aérospatiale, il y a des décennies. Un des meilleurs moments de ma vie, se souvient-elle. Amoureuse des chiens, elle a également tenu un refuge.
Mais à partir de 1998, elle a commencé à ressentir de la douleur et son état de santé s’est rapidement dégradé.
Elle raconte avoir consulté un neurologue, des neurochirurgiens et des spécialistes de la douleur. Elle a également essayé diverses thérapies et médicaments opioïdes pour contrôler sa douleur chronique.