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Une nouvelle journée fériée fédérale sème la confusion
TVA Nouvelles
Le nouveau jour férié voté par le gouvernement de Justin Trudeau pour commémorer la triste réalité des pensionnats autochtones crée de la confusion chez les employeurs et chez les salariés.
Malgré le fait que le Québec et l’Ontario n’ont pas ajouté le congé à leur calendrier, les entreprises assujetties aux normes du travail fédérales doivent le respecter.
Au Port de Montréal, les 250 employés de l’administration portuaire sont en congé aujourd’hui. Mais pas les débardeurs. Ni leurs dirigeants à l’Association des employeurs maritimes (AEM).
« La chaîne logistique ne s’arrête pas », répond l’AEM, qui a refusé le jour férié aux débardeurs.
« Ils ne veulent juste pas payer le temps double », accuse le président du syndicat des débardeurs, Martin Lapierre.
Groupe Océan, dont l’un des plus importants clients est la Défense nationale, n’était pas obligé de l’offrir. La compagnie maritime a décidé de le faire... demain, comme au Port de Québec.
Normalement volubile, le Conseil du patronat du Québec reste vague.
Pour son patron, Karl Blackburn, « la journée du 30 septembre est bien plus qu’un temps d’arrêt offert aux employés ».
Les banques à charte doivent fermer aujourd’hui. Pas Desjardins, qui a quand même fermé ses succursales au Québec, en Ontario, en plus de ses bureaux.