Une nouvelle ère en basketball féminin chez les Gee-Gees
Radio-Canada
Quand les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa vont entamer leur saison en basketball féminin vendredi, une femme dirigera l’équipe sur les lignes de côté pour la première fois en 17 ans. Rose-Anne Joly a pris la place de Andy Sparks à la tête de la formation.
L’entraîneuse intérimaire est fébrile à l’idée de commencer une nouvelle saison, mais elle ne cache pas que la pression est grande.
Je pense que mes cernes en disent long sur la pression, rigole la jeune femme de 32 ans. C’est beaucoup de travail et beaucoup de stress, mais pour l’instant le changement a été bien accueilli par les joueuses et le personnel.
Il suffit de passer quelques minutes à regarder un entraînement pour réaliser que les joueuses apprécient d’être dirigées par l’une des leurs, une ancienne de l'organisation de surcroit.
C’est vraiment important pour moi. Toutes nos entraîneuses sont des femmes. C’est la première fois que ça m’arrive. C’est valorisant et stimulant. Il y a une complicité et elle est proche des athlètes, c’est un bon mix, explique Brigitte Lefebvre-Okankwu.
Ce n’est pas quelqu’un qui va crier. Elle nous fait sentir bien et nous pousser à donner l’effort à 100 %. C’est une bonne motivatrice, poursuit la meneuse Nadine Katumbayi.
Je pense qu'on a des filles très athlétiques cette année. On veut vraiment courir sur le terrain et défendre. On a des grandes à l’intérieur qui sont très fortes, alors on essaie de leur donner la balle et de les laisser jouer.