
Une Néo-Brunswickoise porte plainte contre la levée des mesures sanitaires à l’école
Radio-Canada
Opposée à la levée de certaines précautions sanitaires dans les écoles, une résidente de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, a déposé une plainte devant la Commission des droits de la personne de la province.
Jessica Bleasdale a déposé la plainte le 16 mars au nom de son fils de 12 ans, qui vit avec un trouble de développement neurologique.
Elle estime problématique la décision du gouvernement du Nouveau-Brunswick d’abandonner le port obligatoire du masque dans les écoles et de changer les directives données aux personnes qui contractent la COVID-19.
Sans une politique obligeant les personnes positives à s’isoler quelque temps à la maison, et sans port universel du masque à l’école, son enfant ne pourra pas participer à certaines activités scolaires en toute sécurité, argue-t-elle.
Le garçon requiert de l’aide de personnes qui doivent être en contact direct avec lui, donc sans distanciation physique. Il a aussi un état de santé qui lui fait risquer des complications si jamais il attrapait la COVID, indique la mère.
Jessica Bleasdale souligne que le Nouveau-Brunswick a une politique d’inclusion scolaire (Politique 322 (Nouvelle fenêtre) du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance).
Cette politique stipule que la mise en œuvre de stratégies d’accommodations est prise en considération au besoin et mises en place en temps opportun.
Ces accommodations sont définies comme des mesures permettant à une personne qui doit surmonter un obstacle à l’apprentissage de participer et de connaître du succès.
Mon fils ne reçoit déjà pas les soins de santé et le soutien éducatif dont il a besoin, affirme Jessica Bleasdale. Un environnement où il pourrait attraper la COVID parce que d’autres enfants vont à l’école avec la COVID et ne portent pas de masque, cela crée un risque trop élevé pour mon fils.