Une manifestation pour reconnaître le travail invisible à Sherbrooke
Radio-Canada
Une manifestation pour souligner le travail invisible se déroulera à Sherbrooke, mardi.
La présidente de l’AFÉAS-Estrie, Marjolaine Larocque explique qu’à peu près tout le monde accompli au travail invisible.
Elle cite en exemples les femmes immigrantes, les proches aidants, les conjoints des producteurs agricoles, les mères de famille, les grands-parents qui vont chercher leurs petits enfants à l'école ou les étudiants non rémunérés lors d'un stage.
Le travail invisible et un travail au sein d'une famille, d’un organisme, d’une entreprise familiale ou d’une institution. Ça inclut à peu près tout le monde, soutient Mme Larocque.
Elle mentionne que ce travail invisible a été mis en lumière un peu plus durant la pandémie.
« Ce sont majoritairement des femmes qui effectuent ce travail invisible. La fermeture des écoles ou en ligne et le travail à distance font en sorte qu'elles ont dû en gérer encore plus à la maison. »
Elle rappelle que le travail invisible reste essentiel.
La valeur économique de ce travail invisible représente des sommes énormes. Le travail invisible est souvent fait par amour ou obligation. Les proches aidants le font par amour, mais ça devient souvent une obligation parce que les services ne viennent pas pour aider. Les bénévoles dans nos institutions font du travail invisible. C'est du travail qui en des temps économiques plus favorables aurait peut-être dû être payé. Nos gouvernements et organisations ne développent pas ces services, remarque Mme Larocque.
L’objectif de la manifestation qui partira du parc Jacques-Cartier và 13 h 30 est de revendiquer une journée nationale au travail invisible.