Une maison d’édition d’Edmonton veut mettre de l’avant les écrivains allophones
Radio-Canada
Une petite maison d’édition d’Edmonton veut présenter aux lecteurs le travail d’auteurs dont la première langue n’est pas l’anglais ou le français.
Laberinto Press dit être la première en son genre dans l’Ouest canadien. Elle a vu le jour en 2020, juste avant la pandémie.
L'idée de ce projet provient d'un vide dans le marché littéraire pour la diversité ressenti par l’écrivaine canadienne d’origine argentine Luciana Erregue-Sacchi. La maison d'édition propose de combler cette lacune en aidant ces écrivains à rédiger leurs oeuvres en anglais.
Elle a découvert qu’Edmonton abrite de nombreux auteurs du Moyen-Orient, des Philippines ou d'Amérique du Sud. Avoir un espace où raconter leurs histoires leur permet de se connecter à leur communauté d’origine, selon elle.
Cela donne un sens plus large à la communauté qui dépasse les frontières, croit Luciana Erregue-Sacchi. Cela ancre la ville et la province dans le monde à la place de simplement aider les personnes qui écrivent.
J’ai remarqué un besoin de produire de la littérature [écrite] par des écrivains de diverses cultures qui ne remplissent pas un quota éthique, mais qui touchent à la véritable diversité [...] et la complexité de l’expérience humaine, ajoute-t-elle.
Laberinto Press a publié la première partie de sa série d’anthologies nommée Beyond en 2020.
Ce pas dans l’univers de l’édition abordait les multiples dimensions de la nourriture à travers la loupe de l’immigration.
Quand tu émigres, il y a une partie du pays qui part avec toi, mais tu aimes aussi le pays que tu as choisi, raconte Lucianna Erregue-Sacchi.