Une longue liste de priorités pour la nouvelle directrice de la santé publique en Estrie
Radio-Canada
La Dre Isabelle Samson a été nommée directrice de la santé publique en Estrie mardi. En entrevue avec Radio-Canada mercredi, elle a parlé de son retour dans la région et de ses priorités dans ce nouveau poste.
La Dre Samson connaît bien l’Estrie. J’étais médecin spécialiste en santé publique sur la Côte-Nord. J'étais en Estrie auparavant, et même sur la Côte-Nord, je continuais à collaborer avec l’Estrie dans divers dossiers de santé publique, que ce soit au niveau de l’environnement, de la prévention chez les enfants, travailler avec les villes et d’autres ministères, souligne-t-elle.
« Je suis restée ici pendant la première vague de la pandémie pour aider, et j’ai vu le CIUSSS à l'œuvre. Au-delà de la santé publique, il y a tout l’établissement du CIUSSS. J’ai beaucoup aimé ce que j’ai vu de la part des collègues de la haute direction, et je me suis dit que quand un poste de directeur ou directrice allait s’afficher, j’allais postuler. »
J’habite Sherbrooke depuis plus de 10 ans, je suis avec ma famille. L’Estrie est dans ma vie depuis que j’ai l’âge de trois ans. [...] J’ai fait beaucoup de vélo dans tous les coins de l’Estrie, je suis de la région, je viens d’ici, ajoute-t-elle.
Après plus de deux ans de pandémie, la liste des priorités de la nouvelle directrice est longue.
La majeure partie de la santé publique n’est pas dans les maladies infectieuses, donc ça, il faut que ça redémarre. Les gros dossiers, avant la pandémie, on avait la santé mentale qui est un gros dossier où on peut faire beaucoup de prévention pour mieux outiller les jeunes et les jeunes adultes pour faire face à des stress. Le fardeau de la maladie mentale est en croissance, donc il faut prévenir à ce niveau-là, explique-t-elle.
« Sans dire qu’on tourne la page sur la COVID, ce ne sera pas le cas, mais pour nous, la COVID redevient une maladie infectieuse comme les autres [...] Pour nous, on est prêts à se réinvestir dans les autres domaines qu’on a malheureusement eu à délaisser. »
Une autre grande priorité, c’est tout ce qui est changement climatique. En santé publique, on essaie d’amenuiser les impacts des changements climatiques sur la santé des personnes, remarque-t-elle.
Elle indique également que la pandémie a mis de l’avant l’importance de travailler en prévention auprès des aînés. On peut vieillir en santé, soutient-elle.