Une loi pour interdire la vente de véhicules neufs à essence dès 2035
TVA Nouvelles
L'objectif du gouvernement du Québec d'interdire la vente de véhicules neufs à essence à compter de 2035 sera enchâssé dans une loi.
Le projet de loi 102, qui a été déposé à l’Assemblée nationale le 5 septembre dernier, propose d’interdire la vente de véhicules à essence après 2035, conformément au Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030).
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) compte ainsi franchir une nouvelle étape pour réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre (GES) des Québécois.
L’interdiction de vendre des véhicules à essence après 2035 confirme le rôle de leader du Québec dans la lutte contre les changements climatiques. Il garantit ainsi clairement que l’électrification complète des véhicules légers est l’objectif à long terme, a plaidé le gouvernement Legault.
«Avec le Plan pour une économie verte 2030, le gouvernement a jeté les bases de son action climatique. Il s’agit d’un plan chiffré et crédible assorti d’un financement sans précédent. Aujourd’hui, nous allons encore plus loin en inscrivant dans la loi l’interdiction de vente des véhicules à essence neufs en 2035. Le projet de loi présenté aujourd’hui nous permet aussi d’en faire davantage pour maximiser la lutte contre les changements climatiques, la protection de l’environnement de même que la santé et la sécurité des personnes et des biens», a commenté le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements climatiques, Benoit Charrette.
Ottawa adhère également à ce virage vert alors qu’il a devancé cet été son objectif d’interdire la vente de véhicules légers à essence dès 2035, plutôt qu’en 2040, comme cela était prévu précédemment.
D’ici moins de 15 ans, les seuls véhicules neufs qui pourront être achetés devront être des véhicules à zéro-émission, comme des véhicules électriques ou des véhicules à hydrogène.
Environ 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) au pays sont attribuables au secteur des transports. Les véhicules à essence sont principalement responsables de causer cette pollution.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, tous les nouveaux véhicules légers devront être des véhicules à zéro-émission pour que le monde puisse atteindre la carboneutralité en 2050.