
Une journée dans la vie de notre OnlyFans
Métro
Histoire d’arrondir des fins de mois de plus en plus carrées, on a décidé de faire l’affaire la plus facile au monde selon les gens qui n’ont jamais essayé d’en faire: on s’est ouvert un OnlyFans. Paraît que les filles se mettent riches juste en partageant des photos de pieds. On a ça, nous, des pieds!
9h30: on cale un verre de jus pis on installe le matériel photo. On a un cell, une ring light pis un cute déshabillé acheté à La Senza en spécial il y a quelques années. Si on met un filtre, ça paraîtra pas que les bords s’effilochent.
9h45: on a épuisé toutes les poses sexy auxquelles on pouvait penser, pis on a juste 12 photos. La moitié sont floues. Il n’y a pas un seul angle où on n’a pas l’air d’une patate en chaleur. C’est sûrement la lumière du matin. C’est ça. On est vraiment plus cute en après-midi.
10h11: si on veut des abonnés (on préfère dire «mécènes»), on va devoir faire un peu de publicité. Hop! Un TikTok, trois stories Instagram et deux posts sur Reddit (/r/HotSexyPotato) plus tard, on est en business.
12h22: ping! Une notification. Ça doit être un client qui veut une séance privée à mille piasses!
12h23: ah, c’est juste un courriel de notre proprio un peu sketch qui nous annonce la hausse de loyer. Un scénario moins hot dans la vraie vie que sur Pornhub.
13h: pause pour pleurer dans la douche. (On vient de lire les commentaires TikTok, de voir les douze dick pics dans notre boîte Instagram, et on n’ose pas rouvrir Reddit.)