
Une hausse de loyer de 720$ pour une mère monoparentale
Le Journal de Montréal
Nancy Richard Larivière, une préposée aux bénéficiaires et mère monoparentale de deux enfants, a reçu une douche froide il y a quelques jours, alors que son propriétaire lui a envoyé un avis d’augmentation de loyer particulièrement élevée.
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À compter du 1er juillet, son logement ne lui coûtera plus 1480 dollars par mois, mais 2200. Il s’agit d’une augmentation de près de 50% totalisant 720 dollars par mois.
La résidente de Saint-Joseph-du-Lac, dans les Laurentides, n’est pas la seule à avoir reçu cette mauvaise nouvelle. Tous les locataires d’un groupe d’immeubles appartenant au même propriétaire ont également appris que leur loyer leur coûterait bientôt beaucoup plus chef.
Face à une telle hausse, Nancy Richard Larivière n’aura d’autre choix que de déménager sa famille, seulement un an et demi après leur arrivée dans ce logement.
«En temps de pandémie, de me reloger, de tout faire ça avec les enfants, de rechanger les écoles, de changer d’amis, ça me stresse vraiment beaucoup, autant pour eux que pour moi. Je ne m’attendais vraiment pas à ça», a-t-elle affirmé en entrevue à TVA Nouvelles.
«Je vis dans l’anxiété tous les jours», a ajouté la mère monoparentale.
Une pratique permise par la loi
Cette augmentation de loyer est toutefois légale, puisque le logement de Mme Richard Larivière a été construit il y a moins de cinq ans. Le propriétaire dispose donc d’une clause lui permettant d’augmenter ses loyers comme il le souhaite.