Une hausse de 3 % des possibilités forestières au Québec pour 2023-2028
Radio-Canada
Après une hausse de 4,7 % pour la période de 2018 à 2023, le Forestier en chef, Louis Pelletier, a annoncé mercredi que son calcul des possibilités forestières pour la période 2023-2028 affiche une majoration de 3 %.
C'est ce qui a été précisé lors d'un point de presse qui se tenait au bureau de Roberval.
Les possibilités forestières correspondent au volume maximal des récoltes annuelles de bois qui peut être prélevé en forêt publique. Elles passeront donc d'un volume de bois récoltable équivalant à 35,1 millions de mètres cubes, contre 34,1 dans le plan quinquennal précédent. Pour celui de 2015 à 2018, ce chiffre était de 32,6 millions de mètres cubes. Il est bon de savoir que ceci représente le potentiel établi, mais que l'attribution du bois à être coupé se fait par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), a insisté Louis Pelletier.
De plus, ceci n'équivaut pas à ce qui est récolté par l'industrie sur le terrain. Louis Pelletier a chiffré cette récolte à environ 23 millions de mètres cubes sur les quelque 32 millions potentiels pour la période 2013-2018.
En décembre 2020, le ministre responsable du MFFPministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, avait établi, lors du dévoilement de la Stratégie nationale de production du bois, que l'objectif était d'augmenter la récolte de 15 % en cinq ans.
Malgré une hausse globale de 3 %, il existe de grandes disparités parmi les régions du Québec.
Il y a une augmentation de 39 % en Outaouais et de 20 % pour la Capitale-Nationale.
À l'opposé, l'Estrie verra une diminution de 12 %. Il s'agit toutefois d'une région où la récolte possible sur les terres publiques est minime, avec seulement 56 000 mètres cubes.
Parmi les régions plus importantes, soit celles qui ont plus de 4 millions de mètres cubes, le Nord-du-Québec connaîtra une baisse de 6 % et l'Abitibi-Témiscamingue aura une réduction de 4 %.