Une grand-mère entraîne son petit-fils dans ses ébats sexuels
TVA Nouvelles
Une grand-mère qui a entraîné son petit-fils autiste de huit ans dans les ébats sexuels qu’elle avait avec son partenaire a été reconnue coupable de corruption d’enfant, et a écopé de huit mois de prison, mardi.
La femme de 52 ans, une résidente de Saint-Jean-sur-Richelieu dont nous devons taire le nom pour protéger l’identité de la jeune victime, était chargée de la garde de son petit-fils handicapé, qui avait été placé chez elle en supervision. Mais entre les mois d’avril et mai 2020, la grand-mère a commencé à fréquenter un homme et à inclure l’enfant dans leurs rapports sexuels.
«Il est arrivé à l’occasion qu’il y a eu des rapports sexuels [...] lors desquels l’enfant était dans le même lit», a relaté l’avocat de la défense, Me Vincent Massignani, mardi, au palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu.
«La mère de l’enfant a constaté que lorsqu’elle voyait son fils, il avait des problèmes d’anxiété lorsqu’il était question de retourner chez sa grand-mère», a expliqué l’avocat de la défense. Une situation qu’elle trouvait inhabituelle puisque ce n’était jamais arrivé auparavant.
La maman de la victime a découvert le pot aux roses en consultant les échanges de textos sur le téléphone de sa mère. Son partenaire y demandait justement d’impliquer l’enfant autiste dans les relations sexuelles.
Selon le procureur de la Couronne, Nicolas Rochon, le pédophile et ami de coeur de la grand-mère a écopé de 18 mois de prison, il y a quelques semaines. Celui-ci a abusé du petit garçon à l’insu de la grand-mère, en plus de l’avoir impliqué dans les rapports sexuels.
La grand-mère a, pour sa part, plaidé coupable à un chef de corruption d’enfant, sans toutefois émettre de remords devant le tribunal. Sur la base d’une suggestion commune entre la Couronne et la défense, le juge de la Cour du Québec Stéphane Godri l’a condamnée à une peine de huit mois d’incarcération. Elle devra aussi respecter une probation de 18 mois à sa sortie de prison.