Une Franco-Ontarienne parmi les championnes du March Madness
Radio-Canada
Laeticia Amihere croit encore rêver. Quelques jours se sont écoulés depuis la victoire des Gamecocks de l'Université de la Caroline du Sud en finale du championnat de basketball féminin de la NCAA à Minneapolis, au Minnesota.
La Franco-Ontarienne a longtemps imaginé remporter les grands honneurs du March Madness. Et la chose s'est matérialisée lorsque son équipe a battu les Huskies de l'Université du Connecticut 64-49 dimanche.
Quand on est rentré dans le match, on savait que notre défense allait nous faire gagner, alors on était vraiment concentré sur ça. Et, pour en avoir parlé avec mes coéquipières, ce n'était pas avant qu'il ne reste 20 secondes au match qu'on a commencé à célébrer parce qu'on ne sait jamais comment ça peut se passer, raconte la native de Mississauga en entrevue avec Radio-Canada.
Amihere a relativement peu joué en finale. Elle n'a disputé que neuf minutes. Quatrième joueuse de son équipe pour le temps d'utilisation pendant la saison, elle dit pourtant se moquer de son temps de jeu en finale.
Mon but principal, c'était de gagner, dit-elle. Je suis vraiment fière de mes coéquipières. Et, comme je l'ai dit, tout le monde ici est prêt quand le coach appelle son nom. Il y a des gens qui vont jouer 20, 30 ou 5 minutes. Pour nous, vraiment, le but, c'était de gagner le championnat.
Et c'est ce qu'elles ont fait.
En se remémorant ces précieux instants après le son de la sirène et les célébrations de son équipe, Amihere ne peut s'empêcher de sourire.
On avait des buts très précis depuis l'année passée. Quand on a perdu, on s'est dit : "OK, on a une année pour se préparer." Et on a fait exactement ce qu'on devait faire pour arriver à ce point-là.
Dans ces moments-là, tu te repasses la saison à partir du début. La plupart des gens pensent que la saison commence en novembre, mais vraiment, ça commence en août, en juillet, en juin quand tu mets tout ce que tu as dans la musculation, sur le terrain et à l'école. On a toutes fait beaucoup de sacrifices. Alors, quand tu vis ce moment avec les confettis, tu repenses vraiment à tout ça et à tout le travail que tu as mis dans [ce processus]. Au bout du compte, tu vois que ça en a valu la peine, explique-t-elle.