Une firme du nucléaire songe à avoir une usine de matériaux de batteries ici
TVA Nouvelles
Une firme des Pays-Bas, qui se décrit comme «un maillon clé du cycle du combustible nucléaire», cogne à la porte du gouvernement québécois pour bâtir une usine de matériaux de batteries au Québec, a constaté Le Journal.
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«Nous sommes à la phase exploratoire du développement potentiel d’une usine de traitement des matériaux pour batteries en Amérique du Nord, possiblement au Québec, qui fonctionnerait en conjonction avec diverses autres installations en projet», a confirmé au Journal Fedor van der Post, responsable des matériaux de batterie et du développement des actifs de WMC.
«Comme notre projet n’en est qu’à ses débuts, nous ne ferons pas d’autres déclarations pour le moment, mais espérons pouvoir renouer plus tard avec des nouvelles prometteuses», a-t-il ajouté dans une déclaration transmise au Journal en anglais.
Quatre institutions publiques sont visées: le ministère de l’Économie, le ministère de l’Environnement, Investissement Québec et la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB).
D’après le Registre des lobbyistes, l’objectif du mandat est d’«obtenir des subventions, des prêts, des investissements en équité ou d’autres avantages pécuniaires potentiels d’un montant et d’une durée inconnus».
Sur son site web, WMC dit avoir deux produits: les matériaux de combustible nucléaire et les matériaux de batterie lithium-ion.
«Le WMC est un maillon clé du cycle du combustible nucléaire», écrit-elle.
Fondée en 2016, la firme a des bureaux à New York, Amsterdam et Hong Kong. WMC est conseiller technique du trust physique d’uranium du gestionnaire d’actifs Sprott.