
Une femme s’insurge contre les frais de transfert du corps de sa mère d’un hôpital
Radio-Canada
Une Manitobaine est en colère contre la province après avoir dû payer le rapatriement du corps de sa mère. Celle-ci avait été transférée dans un autre hôpital pour libérer des lits en raison de la COVID-19.
Je ne pense pas que le gouvernement ne devrait payer que si vous en sortez vivant, déclare Patricia Fosty, incrédule.
Mme Fosty a appris la mort de sa mère de 84 ans, Irma Rougeau, le jour du Nouvel An. Mme Rougeau est décédée à l’Hôpital général Morris, à une cinquantaine de kilomètres de Winnipeg où elle habitait.
La Manitobaine ne comprend pas pourquoi c’est à elle de couvrir les frais de rapatriement alors qu’on ne lui a pas laissé le choix du transfert de sa mère.
Elle dit que la personne qui l’a appelée pour le lui annoncer s’est excusée.
Les pauvres infirmières me disaient : "Je suis désolé, mais vous allez devoir payer". Elles se sentaient horriblement mal, se souvient Patricia Fosty, qui vit à Zhoda, dans le sud-est de la province.
Mme Fosty dit être restée calme sur le moment. J'aurais pu pleurer à chaudes larmes, ne pas être capable de penser correctement, explique-t-elle. J'aurais probablement accepté n'importe quoi à ce moment-là parce que nous parlons du corps de ma mère et de ses soins.
Soins Communs supervise la prestation des soins de santé dans la province. L’organisme a présenté ses excuses et a affirmé que la Manitobaine a été mal informée.
Selon Soins Communs, leur politique consiste à faire en sorte que l'établissement de soins de santé couvre les frais de transfert, après que la famille ait choisi un salon funéraire pour s’en charger.