Une femme partiellement paralysée après avoir attendu une ambulance plus d’une heure
Radio-Canada
Une Britanno-Colombienne victime d’un accident vasculaire cérébral a attendu plus d’une heure qu'une ambulance arrive. Elle est maintenant partiellement paralysée, et sa famille demande des réponses aux Services de santé d'urgence de la Colombie-Britannique (BCEHS).
Une ancienne conseillère municipale de New Westminster, Lorrie Williams, est à l’hôpital Royal Columbian depuis le 6 août.
Au moment de l’AVC, Lorrie Williams était avec un proche, un docteur à la retraite qui souhaite rester anonyme. Selon ce dernier, Lorrie Williams était sur le sofa lorsqu’il a remarqué que la Britanno-Colombienne de 81 ans avait de la difficulté à articuler. Le visage de l’ancienne conseillère municipale s’est ensuite affaissé et son corps a glissé vers la gauche. Le proche dit avoir appelé le 911 immédiatement.
Après une heure et demie, cette personne, accompagnée par deux voisins, était toujours assise avec Lorie Williams. Elle déplore avoir dû appelé le 911 à maintes reprises pour avoir une ambulance.
Par courriel, le BCEHS confirme avoir reçu un appel à 20 h 09, et affirme qu’au moment des événements, les ambulanciers répondaient à plusieurs urgences en même temps.
Après avoir reçu une information selon laquelle l’état de la patiente avait changé, le BCEHS assure qu’une ambulance était sur place dans les quatre minutes suivant le changement de statut de la situation, soit à 21 h 18.
Le frère de Lorie Williams, Allan Greenwood, se dit en colère et croit que la paralysie de sa sœur est due au temps d’attente avant l’arrivée de l’ambulance. Il n’en veut pas aux ambulanciers, mais estime que le système de santé en Colombie-Britannique ne fonctionne pas.
« Sérieusement, il y a quelque chose qui ne marche pas avec le système. Comment peut-on expliquer que lorsque nous avons besoin d’une ambulance, cela prend maintenant deux heures? »
Le BCEHS s’excuse du délai et assure qu’il va examiner la réponse donnée à l’appel.