
Une femme allègue une agression lorsqu’elle était prise en charge par le Manitoba
Radio-Canada
Une membre de la Première Nation Waywayseecappo, dans l'ouest du Manitoba, poursuit la province. Elle allègue qu’elle a été agressée sexuellement en 1997, alors qu’elle était prise en charge par le Service à l’enfant et à la famille de la région ouest.
CBC/Radio-Canada ne nomme pas la plaignante, car elle allègue avoir été la victime d’une agression sexuelle.
Les faits présumés se seraient déroulés dans un hôtel du centre-ville de Winnipeg.
La plaignante allègue que le gouvernement manitobain a manqué à ses obligations en n'agissant pas dans son intérêt, en n'évaluant pas correctement les risques inhérents à son placement à l'hôtel et en ne la protégeant pas contre tout préjudice physique, verbal, émotionnel ou mental, y compris une agression sexuelle.
L’action en justice vise à obtenir des dommages-intérêts d'un montant non précisé pour des éléments tels que la négligence, l’infliction intentionnelle de détresse mentale, la douleur et la souffrance, la perte de revenus passés et futurs, le coût des soins et traitements futurs, ainsi que des dommages-intérêts punitifs et exemplaires.
Selon la déclaration, la plaignante continue de souffrir de stress post-traumatique, de dépression, d'anxiété, de perte de dignité et de répercussions négatives sur ses relations familiales et sociales à la suite de l'agression sexuelle présumée.
La procédure désigne comme défendeurs les Services à l'enfant et à la famille de la région ouest, le gouvernement du Manitoba et le directeur des Services à l'enfant et à la famille.
La plaignante avait 9 ans lorsqu’elle a été prise en charge par la province et logée dans un hôtel du centre-ville de Winnipeg pendant deux semaines. Pendant ce temps, sa mère recevait des soins psychiatriques.
Selon la déclaration, un garçon logé dans la même chambre d'hôtel que la plaignante a agressé sexuellement cette dernière.