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Une famille québécoise ouvre ses portes aux réfugiés ukrainiens en Pologne
TVA Nouvelles
Deux semaines se sont écoulées depuis l'arrivée de réfugiées ukrainiennes dans la résidence des Lemieux-Lefebvre, une famille québécoise installée en Pologne.
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Après deux années de pandémie, Jasmin Lemieux-Lefebvre espérait pouvoir enfin offrir une fête d'amies à sa fille, qui célébrait ses 12 ans vendredi. Mais pour la troisième année consécutive, l'anniversaire de la fillette a été bouleversé. C'est plutôt autour de la table de la cuisine, entourée d'une mère ukrainienne et de sa fille, qu'elle a soufflé ses bougies.
Il y a un peu plus de deux semaines, alors que la Pologne accueillait pour la première fois plus d'un million de réfugiés ukrainiens, Jasmin Lemieux-Lefebvre a reçu le message d'un ami, originaire de Saint-Bruno. Il ne le savait pas encore, mais ce message allait vraisemblablement changer sa réalité et celle de sa famille, du moins, pour les prochaines semaines.
«[Il m'a dit] qu'il a une amie qui a une cousine à Kyïv qui veut quitter avec sa fille et leur chien, mais elles ont peur de ce qui va arriver à la frontière polonaise. La peur de se retrouver devant l'inconnu. Avec mon épouse, ça a tout de suite été clair, en 60 secondes», a confié le père de famille lors d'une entrevue avec QUB radio vendredi.
Quelques jours plus tard, Jasmin Lemieux-Lefebvre roulait, à la frontière de la Pologne, avec deux inconnues et leur chien à l'arrière de sa voiture. La barrière de la langue les empêchait de communiquer, la famille ukrainienne étant russophone.
Quand ils avaient de la difficulté à se comprendre, la cousine de la femme, au Québec, servait d'interprète par Skype.