Une fête d’Halloween pour montrer le dynamisme du Bas-du-Cap
Radio-Canada
Jeux gonflables, costumes, bonbons, et superhéros, le boulevard Sainte-Madeleine était particulièrement animé, samedi, à l’occasion de la première fête d’Halloween du Bas-du-Cap depuis la pandémie. Une occasion pour redécouvrir le dynamisme d’une artère commerciale plutôt délaissée ces dernières années.
Je pense que nous, on fait un beau rôle. On fait quatre fêtes dans l'année dans le Bas-du-Cap pour permettre aux familles de pouvoir bouger et sortir, explique Julie Grimard, directrice générale de la Maison des familles du Rivage. L’organisme communautaire est parmi ceux qui ont initié l'événement.
Ça nous permet de voir du monde aussi, de travailler en concertation avec les autres organismes, alors on trouve ça super important, ajoute Claudia Martineau, agente de concertation de soutien pour la Corporation de Développement Communautaire de Trois-Rivières.
Des résidents du secteur constatent bien que le bas du Cap-de-la-Madeleine n’est plus aussi vivant qu’il l’était et plaident pour sa survie. Ce qui est plate, c'est qu'ils développent des nouveaux secteurs en haut. C'est tout neuf, se désole Michel Bareil.
« Ils mettent des commerces plus neufs en haut. Ils se foutent du monde d'en bas. Ça, ce n’est pas correct. Remets ton village du bas beau avec des commerces qui ont de l'allure et je te garantis que ça va marcher autant »
La directrice générale de la Maison des familles du Rivage estime elle aussi que la vitalité du secteur est liée aux entreprises qui y ont pignon sur rue. Ce qui manque, je dirais que ce sont des belles entreprises qui viendraient s'établir pour permettre aux gens de venir affluer vers le Bas-du-Cap pour le rendre encore plus dynamique, affirme Julie Grimard.
Mère et fille, Mélanie et Lyse-Ann Côté ont récemment fait le choix d’acheter un local vacant du boulevard Sainte-Madeleine. Elles ont ouvert les portes de leurs entreprises respectives il y a quelques semaines.
Ce sont notamment les incitatifs financiers offerts par Innovation et Développement économique (IDE) Trois-Rivières et par la municipalité qui les ont ramenées dans le quartier où elles ont jadis habité.
Finalement, on n'a pas été accepté parce que ce n'est pas un service essentiel à leurs yeux, mais on a décidé qu'on embarquait quand même, sans la subvention, explique Mélanie Côté, propriétaire de M Côté Beauté.