Une excellente saison pour des entreprises maraîchères en démarrage
Radio-Canada
L'intérêt pour l'achat local, les diverses subventions gouvernementales et les chaleurs de fin de saison ont contribué à une première année au-delà des attentes pour trois entreprises maraîchères régionales en démarrage.
Pendant que les citoyens des centres urbains se plaignaient des températures suffocantes de la fin de l'été, les chaleurs de la fin août ont plutôt été salvatrices dans certains secteurs agricoles de l'Est-du-Québec.
Au lac Daigle à Sept-Îles, le producteur maraîcher Patrick Bergeron de la microferme maraîchère Le Petit Jardin du Nord explique que le mercure élevé a largement contribué à l'essor de son entreprise en démarrage, spécialisée dans les piments et les tomates. Ça a donné un « boost » de croissance, quand il y a des chaleurs comme ça c'est juste avantageux.
Je suis très confiant pour les prochaines années. S’il continue à avoir de belles chaleurs de même pour les plants de piments ça va être parfait !
Kalil Mnasri copropriétaire de la ferme fruitière Les Calembours, située à Les Hauteurs, au Bas-Saint-Laurent, en était à sa première année de production. Sa conjointe et lui viennent tout juste de terminer un cours de gestion d'entreprise agricole au cégep de Victoriaville.
La chaleur a donné un coup de pouce aux récoltes, mais elle a aussi amené un défi logistique important en matière d'accès à l'eau. Ça a été un stress, heureusement on a une terre qui est assez résiliente, une texture de sol qui nous a permis de garder l'eau [...] mais on a dû travailler sur un système d'irrigation [...] on a creusé un puits, un des puits les plus profonds du Bas-Saint-Laurent (150 mètres).
Monsieur Mnasri ne s'en cache pas, la Prestation canadienne d'urgence (PCUParti conservateur uni) lui a permis de consacrer du temps et de l'argent pour la construction de cette importante infrastructure sur ses terres.