Une ethnobotaniste encourage les jardiniers à planter des espèces indigènes en C.-B.
Radio-Canada
La cofondatrice de KinSeed Ecologies à Nelson, en Colombie-Britannique, encourage les jardiniers à planter des graines qui poussent naturellement dans leur zone. L'ethnobotaniste Bren Beckwith explique que les plantes indigènes « sont à la base des écosystèmes locaux ».
Les plantes elles-mêmes font partie de cette communauté.
Selon la base de données en ligne E-Atlas of the Flora of British Columbia, parce que les plantes indigènes font partie de leur environnement depuis si longtemps, elles sont interconnectées avec les réseaux fongiques, la santé du sol et la faune d'une manière que les espèces d'élevage et les humains ne le sont pas.
Planter des espèces indigènes mène à une meilleure pollinisation, à une variabilité génétique accrue et à la résilience des écosystèmes locaux, selon l’ethnobotaniste.
Le personnel de KinSeed Ecologies récolte des graines sauvages pour les distribuer, comme les érythrones à grandes fleurs et les camas, des plantes à fleurs qui poussent bien dans les jardins. Des arbres comme le saule et le noisetier ont également un impact important, selon Bren Beckwith.
L’ethnobotaniste enseigne aux jardiniers des méthodes pour prendre soin des plantes et les faire pousser, et comment respecter l’environnement. Elle assure qu’il y a vraiment un élan autour des plantes indigènes et de la volonté de [les] mettre dans les jardins .
Selon la Fraser Valley Conservancy, les jardiniers qui envisagent de planter des espèces indigènes devraient éviter de ratisser les feuilles à l'automne, car elles aident à protéger le sol et à maintenir l'humidité.
L'association recommande également de planter une diversité de plantes au lieu d'entretenir une pelouse, qui nécessite énormément d'eau. Les plantes indigènes de la région de Nelson se sont adaptées à moins d'eau en raison du climat plus sec, ce que de grandes pelouses importées ne peuvent pas faire.
Pour les personnes qui ne pourraient pas planter des espèces indigènes dans leur jardin, Bren Beckwith conseille d’aller les admirer dans la nature. C’est meilleur que Netflix, assure-t-elle.