
Une entreprise sud-coréenne investit 50 M$ US à Terre-Neuve-et-Labrador
Radio-Canada
Une filiale de l’entreprise sud-coréenne SK Group a conclu une entente de 50 millions de dollars américains (environ 67,3 millions de dollars canadiens) avec le consortium World Energy GH2 pour acquérir une participation minoritaire dans un projet controversé de production d’hydrogène vert à Terre-Neuve-et-Labrador.
En vertu de l’entente, l’entreprise SK Ecoplant aura une participation de 20 % dans la première étape du projet Nujio'qonik dans la péninsule de Port-au-Port.
World Energy GH2 veut réaliser ce mégaprojet qui comprend la construction de 164 éoliennes dans la péninsule pour alimenter une usine de production d’hydrogène et d’ammoniac à Stephenville.
SK Ecoplant est considérée comme étant un partenaire important en raison de son expertise en matière d'hydrogène vert et d’ingénierie. Selon le président de World Energy GH2, John Risley, l’investissement de son nouveau partenaire prouve que son entreprise a rempli toutes les exigences pour le succès du projet.
L’annonce survient tandis que le gouvernement s’efforce de promouvoir la province auprès de l’industrie mondiale de l’hydrogène. Le premier ministre Andrew Furey et le ministre de l’Énergie Andrew Parsons ont participé au Sommet mondial de l’hydrogène, aux Pays-Bas, la semaine dernière.
Le Canada et l’Allemagne ont conclu une entente l’année dernière pour établir une chaîne d’approvisionnement transatlantique d’hydrogène.
Des opposants au projet craignent des conséquences imprévisibles sur la faune, la flore et l’eau.
Ils tentent de faire annuler une injonction imposée contre leur blocage de l’accès à l’un des lieux du projet.
Le projet est à l’étape de l’étude provinciale d’impact environnemental. Les opposants réclament que le projet soit aussi soumis à une étude fédérale.