Une dose de rappel contre la COVID-19 est recommandée à l’automne
Radio-Canada
Une nouvelle dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 est recommandée à l'automne s'il s'est écoulé au moins six mois depuis la dernière dose ou la dernière infection par le virus. C'est ce que recommande le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) dans des directives publiées mardi.
Les doses de rappel administrées à l'automne seront des formulations mises à jour pour cibler les variants plus récents du SRAS-CoV-2, qui échappent plus facilement au système immunitaire, indiquent les directives du CCNI.
Les personnes vaccinées avec la formulation actualisée devraient bénéficier d'une meilleure réponse immunitaire contre ces variants par rapport aux vaccins actuels, selon le Comité.
Pfizer-BioNTech et Moderna ont tous deux entamé le processus d'approbation par Santé Canada des nouvelles formulations de leurs vaccins à ARNm contre la COVID-19, a indiqué le ministère dans un courriel adressé à La Presse Canadienne.
Cet examen réglementaire n'est pas encore terminé, a indiqué Santé Canada. De plus amples informations sur ce vaccin, y compris les groupes d'âge autorisés, seront disponibles dans les mois à venir.
Le CCNI continue de recommander vivement à toute personne âgée de cinq ans et plus qui n'a pas encore été vaccinée de recevoir une série de deux doses d'un vaccin à ARNm. Il a également diffusé une recommandation discrétionnaire pour que les enfants âgés de six mois à cinq ans qui n'ont pas encore été vaccinés reçoivent une série primaire d'un vaccin à ARNm.
Les vaccins bivalents à ARNm contenant de l'Omicron peuvent être utilisés pour les personnes qui reçoivent leur première série de deux doses de vaccin, a indiqué le CCNI.
Le CCNI insiste, par ailleurs, sur l'importance de la vaccination pour les personnes vulnérables présentant un risque accru d'infection par la COVID-19 ou de maladie grave.
Plus particulièrement, les adultes de 65 ans ou plus, les résidents des établissements de soins de longue durée et d'autres milieux de vie collective, les personnes présentant des affections sous-jacentes, les personnes enceintes, les membres des communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuit, les personnes racialisées et les personnes qui fournissent des services communautaires essentiels sont visés par cette recommandation.