Une chasse à l’orignal fructueuse en Abitibi-Témiscamingue
Radio-Canada
Tandis que prend fin la période de chasse à l’orignal en Abitibi-Témiscamingue, la récolte a de toute évidence été excellente pour de nombreux chasseurs, alors que des entreprises offrant le service de débitage affirment avoir été confrontées à une importante demande ces derniers jours.
À Rouyn-Noranda, la copropriétaire de la boucherie des Praz, Christel Groulx, soutient que le travail est toujours plus abondant lors des années non restrictives.
Il y a toujours une année sur deux où ça augmente considérablement, étant donné que la femelle est autorisée. Au-delà de ça, la récolte d’animaux a été bonne. Il y a plusieurs chasseurs qui m’ont dit que la call a été excellente cette année. Quand ils callaient, ça fonctionnait », indique-t-elle.
Les succès ont été tels que Christel Groulx affirme avoir dû refuser plusieurs chasseurs.
Ce n’est pas dans nos habitudes de refuser des gens, mais ce qu’il y a eu de particulier cette année, c’est que dans les quatre premières journées, les chambres froides étaient pleines. C’est vraiment exceptionnel. Ça veut dire qu’après la quatrième journée, j’avais 60 carcasses dans mes réfrigérateurs. C’est la première fois qu’on voyait ça aussi rapidement , soutient Mme Groulx.
Avec les températures chaudes observées durant les premières journées de la chasse, plusieurs chasseurs se sont précipités à l’extérieur de la forêt pour mettre leur bête au frais et faire débiter la carcasse.
D’autres se sont plutôt fait jouer un mauvais tour par les températures élevées.