![Une Amossoise en Colombie pour un tournoi d’ultimate frisbee
Une Amossoise en Colombie pour un tournoi d’ultimate frisbee](https://images.radio-canada.ca/v1/ici-info/16x9/eloise-brousseau-ultimate-amos.jpg)
Une Amossoise en Colombie pour un tournoi d’ultimate frisbee Une Amossoise en Colombie pour un tournoi d’ultimate frisbee
Radio-Canada
Retour en arrière. Il y a cinq ans, l’étudiante entame le secondaire et son professeur d’éducation physique lui suggère d’essayer ce nouveau sport : l'ultimate. Deux équipes s’affrontent et le but est d’amener le disque dans la zone de but adverse. Comme au football, mais avec un frisbee.
L’adolescente est tentée et se lance, elle joue deux fois par semaine, en plus de quelques entraînements dans une ligue civile, avec les adultes. Son professeur d’éducation physique et entraîneur d’ultimate, Frédéric Baleux, lui parle des sélections d’Équipe Québec junior en début d’année. Éloïse Brousseau tente le coup.
Je ne savais même pas que ça existait!, raconte-t-elle en riant. Ma mère est venue avec moi à Montréal. J’ai passé des tests physiques et de jeux, et à la fin du camp, j’ai simplement reçu un courriel pour m'aviser que j’étais sélectionnée.
Tout au long de l’année, Éloïse a suivi des ateliers de nutrition, des entraînements physiques et une préparation mentale pour les compétitions. Ce qui a culminé, au début du mois, au tournoi international de Medellín, en Colombie.
L’équipe junior québécoise affrontait des équipes seniors lors de l’événement colombien, faute de participantes de leur âge. Ce faisant, nos représentantes ont perdu tous leurs matchs. Mais elles s’y attendaient. Ce voyage en Amérique du Sud avait surtout pour but de prendre de l’expérience et de découvrir d’autres stratégies de jeu.
Dans le tournoi, c’était beau de voir les autres pays. Ce sont des styles de jeux différents. Ici, en Abitibi, on joue du 4 contre 4, alors que là-bas, c’était du 7 contre 7. On aurait pu en gagner une, c’était vraiment serré, mais on a perdu en prolongation, relate Éloïse Brousseau.
Si l'expérience acquise est mémorable, elle n’en est rien face à la rencontre de Manuella et Valeria, deux vedettes colombiennes du ultimate dont l'Abitibienne est une admiratrice.
Or, le moment est venu de les affronter sur le terrain. Comment ça s’est passé? Bien, se rappelle-t-elle. J’étais vraiment concentrée sur le jeu, je n’étais pas nerveuse. Par contre, après la rencontre, je suis allée leur parler et c’était une sensation incroyable!