Une activité physique modérée peut protéger contre les formes graves de la COVID-19
Radio-Canada
Une nouvelle étude révèle que des niveaux modérés d'activité physique chez les adultes peuvent protéger contre les conséquences graves de la COVID-19, telles que les hospitalisations, les admissions aux soins intensifs et la mort.
L'étude small steps, strong shield (petits pas, forte protection, traduction libre) montre que les adultes ayant des niveaux d'activité physique élevés ou modérés résistent mieux après avoir contracté le virus que ceux exerçant peu ou pas d'activité physique.
La recherche provient d’une collaboration internationale dirigée par l'Université du Witwatersrand à Johannesburg, en Afrique du Sud, avec des chercheurs de l'Université Western de London, en Ontario. Elle a examiné la santé de plus de 65 000 patients de mars 2020 à juin 2021.
Même si vous n'êtes actif que 60 minutes par semaine, cela reste suffisant pour développer un avantage protecteur contre les conséquences graves de la COVID-19, déclare la Dre Jane Thornton, l'une des chercheuses de l'étude à Western.
C'était intéressant de regarder l'activité physique mesurée objectivement. Nous l’avons mesurée réellement au lieu de questionner les gens sur leur niveau d'activité physique, ajoute-t-elle.
L'étude a examiné les participants à trois niveaux d'activité physique en termes de nombre de minutes d'exercice par semaine.
Dre Thornton dit que la catégorie modérée comprend ceux qui sont actifs entre 1 et 2,5 h par semaine, ce qui correspond aux directives mondiales d'activité physique de l'Organisation mondiale de la santé.
« L'activité physique est protectrice, ce que nous savions à certains égards, mais la quantité d'activité physique qui fait du bien montre qu'il n'est pas nécessaire d'en faire trop »
Les chercheurs ont vu les hospitalisations diminuer d'environ deux tiers, avec des admissions en soins intensifs et en soins respiratoires en baisse de près de moitié dans ce groupe, par rapport à celui sans activité physique.