Une action à Chicoutimi contre la violence faite aux femmes
Radio-Canada
Des collages sont apparus, au cours des dernières heures, un peu partout à Chicoutimi. L’initiative féministe a été réalisée dans le cadre des 16 jours d'activisme contre la violence faite aux femmes et aux filles.
Les slogans sont notamment visibles sous le pont Dubuc, sur le boulevard Saint-Paul, sur la rue Racine, au stationnement à étages, à la Zone portuaire et sur certaines églises.
Aucun amour ne justifie de crier, frapper, violer, menacer, On ne se taira plus et Sans oui, c'est non, peut-on notamment lire.
Les Saguenéennes à l’origine du mouvement soulignent l’urgence d’agir quant aux violences faites aux femmes et aux personnes s’identifiant au genre féminin ainsi que les personnes 2SLGBTQQIA+.
Le groupe vise aussi l’inaction du gouvernement à changer le processus de dénonciation ainsi que le manque de soutien pour les survivantes.
Les femmes rappellent que près du tiers d'entre elles subiront, un jour ou un autre, des mauvais traitements. Elles ajoutent que les crises amplifient les statistiques et par le fait même le nombre de victimes.
Un nouveau rapport d’ONU Femmes, basé sur des données provenant de 13 pays depuis l’apparition de la pandémie, montre que deux femmes sur trois ont déclaré qu’elles, ou une femme qu’elles connaissaient, avaient subi une forme de violence et qu’elles étaient plus susceptibles de faire face à l’insécurité alimentaire. Seulement une femme sur dix a indiqué que les survivantes s’adresseraient à la police pour obtenir de l’aide , peut-on lire dans la communication écrite transmise aux médias.