Une étude pour déterminer l’impact de la pandémie sur la faune à l’Î-P.-É.
Radio-Canada
Une équipe de chercheurs de l’association South Shore Watershed tente de mesurer l’impact de la présence humaine depuis le début de la pandémie sur la faune des parcs de l’Île-du-Prince-Édouard.
Après l’entrée en vigueur des restrictions sanitaires en mars 2020, davantage de Prince-Édouardiens ont opté pour faire des activités en nature, d’où la pertinence de la recherche, selon les responsables de l’étude.
L’équipe de recherche a installé des caméras de surveillance au parc Westmoreland River Nature, à Crapaud, ainsi qu’aux étangs Ducks Unlimited, à Augustine Cove, et Linden Hill, à DeSable, dans le sud de l'île, l’automne dernier.
L’équipement sert à surveiller le comportement des animaux, notamment ceux liés aux mouvements migratoires anormaux et à la variation dans la diversité d’espèces vivants dans ces endroits.
Selon Juliana Fernandes Granzoti, directrice de l’association et responsable du projet, les caméras de surveillance seront en mesure d’identifier les différents facteurs susceptibles de stresser les animaux, comme les personnes qui les nourrissent ainsi que celles qui font beaucoup de bruit dans la nature.
Les chercheurs doivent se déplacer sur le terrain toutes les deux semaines afin de récupérer les archives des caméras, prendre des photos et documenter des traces laissées par les animaux.
Jusqu’à maintenant, nous avons une base de données avec la diversité des espèces, et pour la prochaine année, on pourra identifier si ce sont les mêmes animaux qui habitent dans ces régions ou s’il y a eu quelque chose qui a changé avec eux ou avec leur habitat.