![Un voyage qui reste mémorable pour une équipe de hockey d'Amos... 41 ans plus tard!
Un voyage qui reste mémorable pour une équipe de hockey d'Amos... 41 ans plus tard!](https://images.radio-canada.ca/v1/ici-info/16x9/hockey-europe-amos-1982.jpg)
Un voyage qui reste mémorable pour une équipe de hockey d'Amos... 41 ans plus tard! Un voyage qui reste mémorable pour une équipe de hockey d'Amos... 41 ans plus tard!
Radio-Canada
Le scénario abitibien a été écrit bien avant le film Les Boys 2 de Louis Saia. Dans celui des Amossois, la prémisse est un manque de joueurs de hockey dans la ligue où évolue Jean-Paul Veilleux, ancien propriétaire de la Brasserie Harricana. Le bassin de hockeyeurs seniors est trop faible et les empêche de jouer des parties.
Un soir vient cette idée d’organiser un voyage sportif sur le Vieux Continent. Ce n’était pas pour ramener des joueurs français au Québec, mais intéresser les Abitibiens à se joindre à nos différents tournois, se rappelle Jean-Paul Veilleux.
Pour Jean Dion, trésorier du Groupe Harricana et joueur de l'équipe, cette aventure a été mise sur pied surtout pour le plaisir. L’idée venait de Jean-Paul. C’est un organisateur hors pair. Ce n’est pas le meilleur pour travailler, mais c'est le meilleur pour faire travailler les autres!, raconte Jean Dion, l’air taquin.
Grâce à un intermédiaire installé à Montréal, un périple de presque trois semaines est organisé et sept matchs sont prévus dans différentes villes françaises.
Les joyeux Amossois, comme ils sont appelés dans le journal L'Écho à l’époque, arrivent en France le 7 mars 1982 et deux jours plus tard, ils affrontent l'équipe de Megève.
Dans chaque ville française, le Groupe Harricana était reçu avec de grands cocktails de bienvenue, se souvient Jean-Paul Veilleux. Ils étaient attendus à la mairie, où un cadeau leur était offert. Celui reçu à Chamonix l’a particulièrement marqué.
C’était une cloche à vache! C’est un emblème pour eux. En échange, nous, on remettait une peau de castor montée sur un cerceau de bois. La peau avait été offerte par Michel, du Refuge Pageau d’Amos, relate Jean Paul Veilleux.
Jean Dion, lui, se souvient que le niveau de jeu des Européens était relevé pour un pays où le soccer prend presque toute la place. C’était compétitif, mentionne-t-il. C’étaient des matchs relativement serrés. Il y avait des Québécois installés en France à l’époque pour développer le hockey là-bas.