
Un voyage déterminant pour la suite des choses attend les Raptors
Radio-Canada
Alors qu'ils étaient une des belles surprises dans la NBA l'an dernier, les Raptors de Toronto ont eu beaucoup de mal à gagner cette saison. Onzièmes au classement dans l'Association Est, les Torontois s'apprêtent à disputer leurs sept prochains matchs à l'étranger. S'ils ne parviennent pas à redresser la barque, le visage de la formation pourrait s'en trouver changé, puisque la date limite des échanges approche.
À 16 jours très exactement du jour J, les Torontois passeront les 12 prochains jours sur la route, entre Sacramento et Memphis, en passant par Oakland, Portland, Phoenix, Salt Lake City et Houston.
C'est un bon moment pour partir en voyage, a dit Thad Young, mardi, quelques heures avant de prendre l'avion avec ses coéquipiers.
Ça nous donnera beaucoup de temps pour trouver des solutions tous ensemble, a-t-il ajouté. On va pouvoir apprendre beaucoup. Nous aurons l'occasion de lutter contre l'adversité sans les distractions que ça implique d'être à la maison.
Les Raptors avaient connu des difficultés l'an dernier, présentant un dossier de 22 victoires et autant de défaites à pareille date. Ils avaient conclu la saison avec un dossier de 26-12 pour pointer au 5e rang. La pente paraît toutefois plus abrupte cette fois. L'équipe n'a gagné que 21 de ses 48 premiers matchs si bien que le nom de chacun de ses meilleurs joueurs – outre Scottie Barnes – se trouve au centre de nombreuses rumeurs.
C'est vraiment frustrant pour nous en tant qu'équipe. On sait bien qu'on n'est pas où on doit être, a indiqué à son tour la vedette des Raptors, Pascal Siakam. On a besoin d'avoir des victoires consécutives et c'est ça qu'on cherche.
L'essentiel maintenant, c'est d'essayer de rester positifs, de continuer à travailler, de faire tout ce qu'on peut faire ensemble pour essayer de sortir de la situation dans laquelle on est, ajoute-t-il. On a une occasion avec ces sept matchs [à l'étranger]. Ce sera une très grande période pour notre saison.
Les Raptors n'accusent pas un important retard sur les Bulls de Chicago et la 10e place au classement dans l'Est, la dernière donnant accès aux séries par le tournoi de qualification dit play-in. Une seule victoire sépare les deux équipes. Mais, avec une cuvée d'espoirs dite de grande qualité, l'état-major de Toronto pourrait être convaincu de monnayer certains éléments de sa formation pour terminer dans les bas-fonds du classement et accélérer la relance de l'équipe à moyen terme.
Les représentants de la Ville Reine ont donc peu de marge de manœuvre s'ils espèrent convaincre leurs patrons de laisser leur groupe intact d'ici deux semaines.