Un travailleur mexicain gravement malade au Québec réclame une résidence permanente pour des raisons humanitaires
TVA Nouvelles
La famille d’un Mexicain qui travaillait au Québec depuis 2017 déplore qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada refuse de lui accorder une résidence permanente pour considérations d’ordre humanitaire alors qu’il s’est retrouvé dans le coma et sans emploi à la suite d’un accident vasculaire cérébral.
Jesus Ruben Rodriguez Ortega, aujourd’hui âgé de 27 ans, était un jeune homme en santé et adepte du soccer. Quelques années après son arrivée ici, Jesus Ruben a eu plusieurs ennuis de santé, dont un cancer au testicule gauche, qui lui a été diagnostiqué en 2020.
En août suivant, le jeune homme a subi un accident vasculaire cérébral (AVC) en pleine nuit, à la résidence qu’il occupait au Québec pour le travail.
«Le médecin a expliqué qu’une embolie pulmonaire a causé l’AVC et qu’il s’agissait d’une complication [consécutive à son] traitement de chimiothérapie», explique Elizabeth Nohemi Rodriguez Ortega, la sœur de Jesus Ruben.
Le jeune travailleur a été placé dans un coma artificiel.
Avant qu’il subisse un AVC, Jesus Ruben avait eu la permission de son employeur de continuer à travailler, malgré les traitements de chimiothérapie, rapporte sa sœur. Comme si le tout n’était pas assez, le jeune homme a par la suite reçu un diagnostic d’épilepsie après deux épisodes de convulsion.
En octobre 2020, son employeur a décidé d’annuler son contrat de travail en raison de ses problèmes de santé qui se détérioraient.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...