Un Tour d’Espagne « horrible et frustrant » pour Simone Boilard
Radio-Canada
« Horrible et frustrant », ce sont les deux mots que la cycliste Simone Boilard (St Michel-Mavic-Auber93) utilise pour décrire son Tour d’Espagne, lors d’un entretien avec Radio-Canada Sports, au lendemain de la conclusion de l’épreuve.
Horrible, parce que sa santé est fragile depuis plusieurs semaines.
Frustrant, parce que malgré les mauvaises sensations, elle réussissait à se positionner avec les meilleures, sans obtenir de résultat satisfaisant.
C’était horrible. Je n’étais pas moi-même sur le vélo, admet Simone Boilard, résignée.
La cycliste de Québec a été touchée par un virus en février. Depuis, des bilans sanguins ont révélé que son système immunitaire n’est pas au top.
En mars, j’ai réussi à revenir, à me sentir bien, mais j’ai eu la gastro après une course par étapes, ensuite, après Paris-Roubaix (8 avril), j’ai été touchée par des allergies, raconte l'athlète de 22 ans.
Ces allergies, causées par le virus, selon les médecins, l’affectent grandement depuis quelques semaines. Mon corps produit énormément de toxines (acide lactique), à bas effort, et je souffre d’hyperventilation. Mon système est clairement en mode défense, explique-t-elle.
À la Flèche wallonne (19 avril), c’était ma pire journée de vélo à vie. Dans le départ fictif (où la course n’est pas encore lancée), j’ai failli être larguée. J’avais de la difficulté à suivre, ajoute-t-elle.
Une longue et éprouvante journée s’en est suivie. Et le doute s’est installé quant à sa participation au Tour d’Espagne.