
Un taux d'inoccupation d'à peine 0,2 % à Rimouski
TVA Nouvelles
La crise du logement continue d'avoir des impacts catastrophiques pour des résidents vivant en situation de précarité financière, incluant à Rimouski où le taux d’inoccupation des logements est évalué à 0,2 %.
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Les plus grands perdants sont les résidents à plus faible revenu. Les demandes d’hébergement de courte durée ont explosé au cours des derniers mois.
Comparativement à la période prépandémique, on retrouve sensiblement les mêmes clients, c'est-à-dire des résidents âgés dans la quarantaine d'années. Mais à ça s’ajoutent maintenant des jeunes adultes de 18 à 20 ans.
Le téléphone de dérougit pas. «Ça arrive souvent qu’on doit refuser des clients parce qu’on est plein. On essaie de les relocaliser dans d’autres organismes. Heureusement, la maison de l’espoir a rouvert depuis le 27 février. Le centre de crise demeure fermé par manque de main d’œuvre. Ce sont les travailleurs de rue qui doivent récolter le problème», a déploré Véronique Colin, intervenante clinique au Répit du passant à Rimouski.
Depuis les 24 derniers mois, Les organismes à but non lucratif sont plus sollicités que jamais, mais comme ailleurs au Québec, ils ont dû revoir à la baisse leur offre de service, et ce, même si la demande est en hausse exponentielle.
«Des gens qui, pour plusieurs raisons, ont pu avoir besoin du support psychosocial, que ce soit par le réseau de la santé ou le milieu communautaire, il y a eu une réduction de la capacité des services offerts pour s’adapter avec la pandémie. Des personnes ont été très fortement touchées. Les gens ont moins accès à nos services, même si la demande est toujours aussi forte», s’est désolé Boromir Vallée Dore, coordonateur au Réseau SOLDIARITÉ itinérance Québec.