Un studio d’enregistrement gratuit à East Hereford
Radio-Canada
Un résident d’East Hereford a décidé de lancer un projet inhabituel. Un studio d’enregistrement musical à but non lucratif... dans son sous-sol.
C’est entre les montagnes d’East Hereford que la magie opère. Quelques consoles de son, beaucoup de microphones, des instruments de musique un peu partout : la formule est bonne pour les passionnés.
Et c’est le cas de Simon Beaudry, musicien, mais aussi technicien de son, passionné de musique, qui a décidé d’installer un studio d’enregistrement semi-professionnel.
Mon nom est Simon Beaudry, je suis fondateur du Simoniaque Studio. On fait de la musique par pur plaisir, à but non lucratif. Ça a commencé j’ai joué de la musique avec Symbioz et Mystery, on a fait des compositions, on a tourné un peu à la radio, j’ai joué dans les bars aussi avec Mystery. Puis là j’ai déménagé à East Hereford à cause de l’ouvrage, puis là ma blonde est tombée malade, j’ai été comme quatre ans à courir les hôpitaux, là ça me prenait de quoi pour décrocher un peu, j’ai décidé de me faire une petite place pour tripper, ça a commencé de même.
Sa conjointe a eu un cancer, et c’est cette dure épreuve pour le couple qui a poussé Simon à ouvrir son studio. Son objectif, aider la relève. J’ai déjà été dans la musique, c’est pour donner un coup de main, je sais que c’est pas facile le domaine de la musique, explique Simon Beaudry.
C’est dans son sous-sol que tout se passe. Le plafond bas, la bonne insonorisation et l’ambiance psychédélique invitent à la musique.
Entre les panneaux acoustiques et les différents motifs colorés qui ornent les murs se trouvent de nombreux équipements professionnels : beaucoup de microphones, dont un microphone à lampes, de l’équipement pour filmer la prestation, des consoles de son, et plusieurs câbles.
Au fil du temps, Simon a réussi à fabriquer son studio d’enregistrement directement chez lui.
Mais les microphones, les consoles de son, et tout le matériel d’enregistrement nécessaires à ce projet ont un coût. Néanmoins, Simon continue d’offrir ses services bénévolement. Je travaille, dit-il. C’est l’argent que j’ai de côté. Et j’ai arrêté de boire donc cet argent-là je le mets en micros et en équipement.