Un sommet de COVID-19 dans les eaux usées de Winnipeg le 1er janvier
Radio-Canada
La santé publique du Manitoba confirme que la quantité de coronavirus détectée dans les eaux usées de Winnipeg lors de la vague actuelle de la pandémie a connu un sommet le 1er janvier.
Les autorités sanitaires soulignent qu'il s'agit d'une preuve que la vague connaîtrait un recul dans la ville.
Les échantillons prélevés dans trois endroits à Winnipeg par le Laboratoire national de microbiologie suggèrent que la charge virale dans la capitale manitobaine a atteint un sommet le jour de l'An, selon un communiqué de la santé publique du Manitoba.
La province reste prudente sur les conclusions qu’il faut tirer de ces données. Le communiqué précise que: La surveillance des eaux usées [...] peut être un indicateur utile, mais il peut y avoir des fluctuations considérables dans les données, ce qui signifie que les échantillons doivent être analysés en comparaison à d'autres données.
« Les signaux de surveillance des eaux usées suivent de très près les tendances du nombre de cas. »
Les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 libèrent de l'ARN viral dans leurs selles. Cette excrétion peut commencer avant même que les personnes infectées ne développent des symptômes et peut se poursuivre pendant plusieurs semaines.
L'ARN peut être surveillé dans les eaux usées et utilisé pour déterminer si le nombre d'infections augmente ou diminue.
Cette méthode permet même de discerner les tendances, telles que les effets des nouvelles restrictions ou du retour des enfants à l'école.
Les données sur les eaux usées nous permettent d'identifier de grandes éclosions, telles que la récente vague du variant Omicron, et des déclins de la transmission communautaire dus, par exemple, à des mesures de santé publique, affirme Anna Madison.