
Un Salon du livre sous le signe de la diversité à l’Université de l’Ontario français
Radio-Canada
Le Salon du livre de Toronto, qui se tient cette fin de semaine à l'Université de l'Ontario français, espère que ce partenariat avec le nouvel établissement sera durable.
Depuis des années, le Salon du livre erre un peu partout et peut-être qu'on a trouvé, vraiment, l'endroit naturel pour un salon du livre puisqu'on a quasiment les mêmes idées, le même mandat, affirme le président du salon Valery Vlad.
Il explique que la centaine de personnes qui ont assisté à l'ouverture officielle vendredi soir étaient ravies que le salon se tienne ici.
Il croit que le lieu convient à l'événement et que celui-ci peut contribuer à faire connaître l'Université de l'Ontario français, qui a ouvert ses portes en septembre. C'est un partenariat gagnant-gagnant, assure-t-il.
L'événement se tient en présentiel pour la première fois depuis 2019, en raison des restrictions liées à la COVID-19.
Il propose des rencontres avec des auteurs, des spectacles, des ateliers et des tables rondes.
Depuis deux ans, on a fait des salons virtuels, des rencontres avec les gens par Zoom interposé, rappelle le poète et peintre franco-ontarien Gabriel Osson, qui est né en Haïti. Avoir cette sensation de retrouver le vrai public, de pouvoir lui parler, de pouvoir signer des livres, c'est extraordinaire.
Le thème choisi par les organisateurs est Nos héritages. On s'est rendu compte qu'il y a les héritages naturels, dont on hérite et qui viennent du passé, c'est-à-dire l'héritage autochtone et celui qui nous vient de la Nouvelle-France et puis il y a les héritages qui nous arrivent au jour le jour, explique Valery Vlad, en référence à la diversité culturelle et aux oeuvres qui en découlent.
Ainsi, le Salon du livre compte parmi ses invités le journaliste et romancier d'origine innue Michel Jean, le professeur et écrivain d'origine burundaise Melchior Mbonimpa et l'auteur d'origine marocaine Soufiane Chakkouche.