Un Russe ayant crucifié et enflammé sa copine échappe à la prison en rejoignant l’armée de Poutine
TVA Nouvelles
Un homme de 33 ans a été reconnu coupable d’avoir littéralement crucifié sa copine puis de l’avoir mise en feu en octobre dernier dans la ville russe d’Iekaterinbourg, parce qu’elle avait mis fin à leur relation, rapporte le média britannique The Mirror.
Oleg Shchegolikhin a été condamné à 12 ans de prison pour son horrible crime, mais ne devrait, en principe, pas passer de temps derrière les barreaux, puisqu’il s’est porté volontaire pour combattre au sein de l’armée russe en Ukraine.
Sa victime, Oksana Kuzmenko, a survécu au traitement effroyable que lui a réservé son ex-copain, mais conserve des séquelles physiques et psychologiques permanentes de cet événement.
La femme de 40 ans a raconté au tribunal comment l’accusé l’a clouée par les pieds et les mains à une planche de bois, puis l’a aspergée d’essence avant de «l’allumer comme une chandelle».
«Il a retiré mes bottes, a pris ma jambe gauche et y a enfoncé un clou. Pour ma jambe droite, il a pris quelque chose qui ressemblait à un tire-bouchon et a tourné l’objet affuté dans ma jambe», a affirmé Mme Kuzmenko.
Pendant qu’il procédait à sa crucifixion, l’accusé a plusieurs fois menacé de tuer sa victime.
Il a ensuite pris une cigarette et un briquet, lui a versé de l’essence sur le corps et l’a regardée brûler tout en fumant sa cigarette. Éventuellement, l’homme a utilisé un extincteur pour éteindre les flammes.
Par la suite, Oleg Shchegolikhin a épluché la peau brûlée de la main droite d’Oksana Kuzmenko, puis l’a battue pendant une heure, après quoi il lui a ordonné de le reconduire dans la ville d’Asbest, à environ une heure d’Iekaterinbourg.
Craignant que le trentenaire la tue et cache son corps dans la forêt, la victime a volontairement foncé dans un autre véhicule avec sa voiture. Ce geste lui a vraisemblablement sauvé la vie, puisque Shchegolikhin a fui la scène avant l’arrivée des policiers.