Un retour en force pour le 6e Festival International de Slam/Poésie en Acadie
Radio-Canada
Le 6e Festival International de Slam/Poésie en Acadie (FISPA) a débuté samedi, en formule hybride. Des slameurs de la Francophonie mondiale participent à une multitude d’activités dans plusieurs villes néo-brunswickoises, jusqu’au 15 octobre.
Bien que des activités aient lieu depuis le 1er octobre, l’ouverture officielle du FISPA se déroule au bar Le Coude de Moncton, le 7 septembre. Accompagnée d’un trio jazz, la Belgique sera à l’honneur avec les trois slameurs Aurélien Dony, Sarah Joseph et Julie Lombé.
Le festival est organisé par le Conseil provincial des sociétés culturelles. Sa directrice générale, Marie-Thérèse Landry, souligne que le thème du FISPA cette année est l’insularité.
Ce mot est une analogie au confinement et à l’isolement que les gens ont vécu en deux ans de pandémie, dit-elle. Une journée de réflexion sur ce thème est d’ailleurs prévue dans la programmation.
Ça permet d’aborder la question de l’environnement […] de tout ce qui a un rapport au poids qu’on vit, au niveau de l’environnement, ajoute-t-elle.
Le thème est aussi un clin d’œil à la multitude d’artistes invités cette année originaires de différentes îles du globe. Notamment la tête d’affiche de l’événement, Harel Casimir, originaire de l’île Rodrigues.
Une soixantaine de slameurs d’Europe, d’Afrique, des États-Unis et du Canada, ainsi que des poètes du collectif SlamAcadie participeront aussi à ce 6e FISPA.
En plus des joutes orales diffusées en ligne et des activités sur place dans le grand Moncton, d’autres événements auront lieu à Edmundston, à Bathurst, à Campbellton et dans la Péninsule acadienne.
Performances de slam dans des autobus de Codiac Transpo à Moncton, soirées de joute et de micro ouvert, ateliers d’écriture, activités slams en famille, soirée vidéo/slam et balados, Caravane des dix mots de la francophonie, spectacles divers… Le festival compte plus de 80 d’activités réparties en deux semaines.