Un registre de caméras de surveillance instauré à Victoriaville
Radio-Canada
La Ville de Victoriaville et la Sûreté du Québec (SQ) créent un registre des caméras de surveillance sur le territoire. Leur objectif est de soutenir le travail policier lorsque nécessaire, sans porter atteinte à la vie privée des citoyens.
La SQSûreté du Québec souhaite ainsi avoir davantage accès aux caméras de surveillance lorsqu'un méfait se produit à Victoriaville. De tels registres ont déjà été implantés à Longueuil et à Trois-Rivières.
La force d'instaurer un registre des caméras de surveillance, ça va être de pouvoir savoir assez rapidement quels sont les outils où l’on pourrait aller chercher des extraits visuels dans le périmètre où l'incident serait survenu, explique la porte-parole de la Sûreté du Québec Aurélie Guindon.
Les entreprises et les citoyens sont donc invités à inscrire leur système de surveillance sur le site Internet de la Ville. Leurs enregistrements deviendront ainsi plus facilement retraçables, en cas de besoin.
L'inscription, ça ne donne pas l'autorisation à la SQSûreté du Québec d'aller en tout temps consulter le registre. C'est vraiment dans le cadre d'enquêtes policières et aussi, c'est important de mentionner que les gens peuvent retirer leur consentement en tout temps, indique Aurélie Guindon.
Plusieurs membres de communauté d'affaires rencontrés au hasard par Radio-Canada saluent l'initiative.
Nous, on accueille ça avec fierté. Fierté d’emboîter le pas comme d’autres villes, et fierté d'avoir un milieu plus sécuritaire, c'est bien pour tous, remarque Stéphanie Allard, la directrice de la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs/Érable.
Je pense que c'est important en tant qu'entreprise, mais aussi comme citoyen d'aider les policiers à améliorer la sécurité pour tous. Si on peut faire une petite part là-dedans, ça va nous faire faire plaisir, ajoute le directeur aux opérations de la Fromagerie Victoria Yan Jodoin.
En implantant ce projet, la Ville et la Sûreté du Québec se veulent rassurantes : les citoyens n'ont pas à craindre d’intrusion dans leur vie privée.